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Atlas des zones inondables des fleuves littoraux de Vendée.
Maître d’ouvrage
D.D.E. de la Vendée - Service Maritime et des Risques
Etude réalisée en juin 2008
Présentation
L’Atlas des Zones Inondables (A.Z.I.) des fleuves côtiers vendéens s’inscrit dans la démarche menée par l’état en terme de prévention des risques d’inondation qui repose en priorité sur l’information des populations, la maîtrise de l’urbanisation et la préservation des zones naturelles d’expansion des crues.
Cinq lots ont été réalisés :
- Sèvre Niortaise et Marais Poitevin
- Lay, Yon et Graon - Vie, Jaunay et affluents
- Auzance et Vertonne
- Etier de Sallertaine
- Payré-Talmont
La particularité du premier lot (Sèvre Niortaise et marais poitevin) est qu’il se situe entièrement dans une zone rétrolittorale de marais. Ces marais constituent de vastes plaines qui occupent l’emplacement d’un ancien golfe marin, peu à peu envasé durant l’ère quaternaire jusqu’au Moyen-Âge, puis aménagé par l’homme (assèchement et
drainage, par construction de digues et création de canaux).
Les aménagements réalisés au cours des siècles par l’homme ont eu pour conséquence de protéger ces marais des débordements maritimes courants.
En revanche, tous les marais ne sont pas protégés des inondations fluviales : les marais humides (marais mouillés) ne sont pas protégés des débordements fluviaux, tandis que les marais desséchés sont complètement endigués.
Méthodologie
La méthodologie de réalisation de cet atlas est basée sur l’approche hydrogéomorphologique couplée à une approche historique : interprétation et cartographie hydrogéomorphologiques, cartographie des éléments d’occupation du sol ayant une influence sur le fonctionnement hydraulique de la plaine alluviale, collecte et exploitation des données relatives aux crues historiques.
Une recherche documentaire, une étude de photo-interprétation, une enquête auprès des riverains, communes et acteurs du marais, ainsi que des
observations de terrain ont ainsi été mises en oeuvre. L’approche hydrogéomorphologique considérant les digues comme "invisibles", celles-ci ne peuvent être prises en compte pour sortir les marais desséchés des zones inondables : une rupture de digue peut causer l’inondation d’une partie de marais desséchés. Les terrains situés en arrière des digues sont donc soumis à un risque de rupture de digue, qui est un risque technologique, pour la prise en compte duquel des investigations hydrauliques spécifiques, sortant du cadre d’un A.Z.I., seraient indispensables.
Afin de prendre en compte la spécificité des marais, une réflexion poussée menée par l’équipe projet réunissant agents du LRPC d’Angers et de la DDE 85 a permis de définir des investigations complémentaires à la méthode hydrogéomorphologique : caractérisation d’une zone de lit majeur exceptionnel dans les secteurs protégés des inondations fluviales par des digues (secteurs des marais desséchés), recherche de structures de lits majeurs dans ces zones et de structures de lit moyen dans les marais mouillés (recherche de zones humides par photo-interprétation, analyse sommaire de la végétation, du bâti historique et de la pédologie lors des reconnaissances de terrain), cartographie différenciée des digues, remblais d’infrastructures et bâti sur remblais situés dans les marais avec report des informations relatives à ces éléments (hauteurs des digues et remblais, désordres constatés, etc.).
Intérêt de la démarche
Les informations issues de cet atlas fournissent ainsi une première connaissance du phénomène inondation (fluviale et marine) sur le marais poitevin vendéen. Il s’agit d’un premier document de référence pour les services gestionnaires, leur permettant d’identifier les
zones à préserver pour l’expansion des crues.
Il permet également aux décideurs et aménageurs locaux de prendre en compte le risque inondation et ainsi de réaliser une urbanisation tenant compte de cet aléa.
Cette étude fait ressortir que l’ensemble du marais poitevin fait partie du lit majeur inondable originel des cours d’eau. Toutefois, il convient de tenir compte de l’anthropisation très forte de ce milieu, qui a conduit au fil des siècles à la mise en place de la structure
actuelle, comprenant d’une part des marais mouillés réceptacles des crues d’amont et d’autre part, des marais desséchés protégés des crues, d’origine fluviales ou maritimes, par des digues et un système hydraulique complexe. La bonne gestion de ce système, qui passe par
la coordination et l’entente entre différents acteurs de terrains, est l’une des conditions à remplir pour que les marais desséchés restent non inondés.
Une autre condition réside dans l’état de ce réseau, en particulier celui des digues de protection des inondations. Ces digues, qui appartiennent à différents gestionnaires, devraient faire l’objet, dans un premier temps, d’un diagnostic visuel, afin de déterminer les éventuels points faibles du dispositif.
Dans un second temps et si besoin, des études plus poussées destinées à définir le
mode de propagation de l’eau en cas de rupture de digue, à déterminer les hauteurs et vitesses d’eau atteintes, et à préciser les enjeux qui pourraient être menacés, pourraient être envisagées. Ces études permettraient d’affiner la connaissance du risque dans les principales zones à enjeux, à savoir les zones urbanisées et les zones à urbaniser, dans les marais mouillés mais aussi les marais desséchés.
Pour en savoir plus...Etude réalisée par l’équipe Environnement/Risques naturels |
le trait de côte.
Lors de la dernière Assemblée Générale du 25 Juillet 2011, Monsieur Tesson avec son talent habituel a défendu avec conviction les "dunes de la Sauzaie".
Dans son intervention il a évoqué le "trait de côte", vous trouverez ci-dessous la définition officiel d'un trait de côte.
Définition du trait de côte:
A/ Le trait de côte, évolution et changement climatique
Le trait de côte est une courbe/ligne représentant l’intersection de la terre et de la mer dans le cas d’une marée haute astronomique de coefficient 120 et dans des conditions météorologiques normales. Par extension, c’est la limite entre la terre et la mer.
L’érosion des côtes est un phénomène naturel que l’on observe partout dans le monde. En France, près d’un quart du littoral s’érode. Ce phénomène peut avoir un impact important sur les activités humaines, en matière de développement économique, d’urbanisation du littoral, de tourisme et de protection de la biodiversité.
B/ La gestion du trait de côte, une démarche structurée en pleine évolution
Une nouvelle dimension dans la gestion du trait de côte apparaît aujourd’hui, au delà des deux techniques dites souples et dures. En effet, cette gestion s’inscrit désormais dans une volonté d’application de développement durable. Ainsi, l’un des enjeux est d’arriver à combiner les différentes démarches dans une logique plus globale de réflexion d’aménagement du territoire, et de prévoir sur le long terme les conséquences des choix relatifs à la défense contre la mer sur les usages du littoral.
De par ce nouvel enjeu, la gestion durable du trait de côte commence par la réalisation d’études détaillées pour évaluer la nécessité d’un aménagement et son impact à moyen terme sur l’évolution de la dynamique du site à protéger. De nombreuses disciplines sont donc mobilisées avant toute intervention : géomorphologie, dynamique sédimentaire, hydrométéorologie... . Ces informations sont souvent insuffisantes et la modélisation de certains phénomènes est alors indispensable, permettant le choix le plus judicieux d’aménagements et de techniques de défense contre la mer.
L’ampleur de cet effort doit être l’occasion d’inscrire les opérations dans une approche plus globale, qui fait l’objet d’une évaluation pour démontrer la pertinence du choix proposé. Cette approche globale doit permettre d’agir en premier lieu sur la prévention, et où le maître d’ouvrage se sera engagé à mettre en place un suivi du trait de côte.
Pour plus d’information : visiter ce site:
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-processus-responsables-de-la.html
A découvrir également:
La passion de Mr Tesson pour les dunes de La Sauzaie avec sa flore , ses odeurs, ses paysages est partagée par un autre amoureux de ce lieu et de ces fleurs, je vous invite donc à découvrir le site Monsieur Jacques Bonnet.
http://www.jacquesbonnet.fr/2009/04/21/bretignolles-la-sauzaie-les-fleurs-des-dunes/
communiqué de presse concernant le trait de de côte.
nouveau support concernant le trait de côte.
Cabinet de la Ministre,
Paris, le mercredi 2 novembre 2011,
Remise du rapport établi par Monsieur Alain COUSIN, Député de la Manche.
à: Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET,
Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
« annonce une stratégie nationale de gestion du trait de côte, du recul stratégique et
de la défense contre la mer »
Monsieur Alain COUSIN, Député de la Manche, a remis ce matin à
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement
durable, des Transports et du Logement son rapport sur la gestion du trait de côte.
Conformément aux engagements du Grenelle de la mer, le rapport propose
une feuille de route nationale en matière de lutte contre l’érosion côtière
et le recul du trait de côte, limite entre la terre et la mer.
La tempête Xynthia, qui a durement frappé le littoral charentais au printemps
2010, a souligné la nécessité pour l’Etat et les collectivités locales de disposer
sur tout le littoral d’une vision à moyen et long terme de l’évolution du trait de
côte.
Installé en décembre 2010, le groupe de travail présidé par le député
Alain Cousin, comprenait des représentant des cinq collèges du Grenelle de la
mer (Etat,collectivités, ONG, syndicats, professionnels). Il a permis l’adoption
de propositions concrètes et très opérationnelles, partagées par tous les
acteurs. Elles s’articulent autour de quatre axes:
1/. Doter la France d’un outil d'observation de l’évolution du trait de côte
et identifier, pour chaque façade maritime, des « zones à érosion forte »
où l’action publique sera prioritaire.
2/. Dans ces territoires à érosion forte, élaborer des « stratégies locales »
partagées entre les acteurs (État, collectivités territoriales, propriétaires
privés ou réunis en associations...) en s'appuyant sur les responsabilités
et les compétences de chacun.
3/. Sur l’ensemble du littoral français, renforcer la prise en compte de l’érosion
côtière dans les documents de planification et d’urbanisme, dans les plans de
prévention des risques et dans les autorisations d’occupation du domaine
public maritime.
4/. Lancer un appel à projets, au bénéfice des collectivités locales pour
expérimenter des solutions de « repli stratégique » et de « re-localisation des
biens et des activités ».
Le rapport présente également un guide méthodologique à destination des
collectivités locales, afin que la gestion du trait de côte soit pleinement
intégrée dans leurs différents documents d’urbanisme.
« Alors que les tempêtes récentes comme Xynthia nous rappelle que notre littoral
est vulnérable aux risques naturels, le rapport dessine des orientations claires et
directement opérationnelles », a déclaré Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.
« Elles seront intégralement reprises dans la future stratégie nationale de gestion
du trait de côte, que je présenterai en Janvier"
Cabinet de la ministre Paris,
nota: Dès la parution de cette nouvelle stratégie nous vous la communiquerons
pour analyse et discussions.
Expansion spaciale de la pêche entre 1950 et 2005.
Mars 2011:
Le renouvellement des ressources deviendra de plus en plus difficlle auprés de nos côtes et les pêcheurs commencent à en subir les conséquences.